Bien qu’il s’agisse du 14ème plus grand pays de la planète, tout le monde ne comprend pas à quel point le Mexique est gigantesque. Comme la plupart des grands pays, il compte plusieurs états (régions) distincts.
Chacun de ces 32 états possède une grande diversité de paysages, de nourriture, de langues indigènes, de traditions et d’activités culturelles.
La péninsule du Yucatán se compose de trois États :
L’état du Yucatan, l’état de Campeche et l’état de Quintana Roo.
Visiter la péninsule du Yucatán est très différent de visiter le centre ou le nord du Mexique. Par exemple, la gastronomie du Yucatán a un goût et des saveurs particulières que celles des autres cuisines du pays.
En effet cette partie Mexique étaient habitées par les Mayas tandis que d’autres régions du pays étaient peuplées par les Aztèques, les Toltèques , les Mixtèques, les Tarasques et bien d’autres peuples encore…
Quand les hommes de Cortés ont débarqué ici, ils ont demandé en espagnol : « Comment s’appelle cet endroit ? » Les Mayas leur ont à chaque fois donné la même réponse : « Yucatán ! » Dans leur langue ce mot signifiait : « Je ne vous comprends pas » .
En bref, le Yucatán peut parfois se sentir comme un pays à part, d’ailleurs on pourrait le comparer à notre chère Corse, avec son côté indépendantiste, puisqu’une fois en 1823 et deux fois en 1841, la République du Yucatán existait en tant « qu’État indépendant du Mexique. Même aujourd’hui, vous pouvez voir de fiers habitants porter le drapeau du Yucatán dans des voitures, sur des t-shirts ou dans des magasins locaux.
En conclusion, le Yucatán nous offre des paysages uniques et époustouflants : il regorge en effet de réserves naturelles où la biodiversité est préservée afin de respecter l’équilibre de la flore et la faune. De plus, sur le long de la côte caribéenne, il existe un certain nombre de villages qui possèdent leurs propres charmes et attirent de nombreux amoureux de la pêche et du grand large. Plus à l’intérieur des terres s’étend une forêt épaisse avec un nombre incalculable de cénotes, de ruines mayas et de communautés indigènes.
Véritable mélange de saveurs, la cuisine mexicaine promet d’éveiller vos papilles. Un voyage réussi mène inévitablement à la découverte des spécialités locales. La cuisine mexicaine est basée sur des ingrédients simples mais toujours délicieux.
Riche héritage culturel et gastronomique, la cuisine mexicaine est issue d’influences préhispaniques mais aussi d’influences caraïbéennes, africaines et européennes. Elle est diversifié et occupe une position dominante dans les traditions du pays.
Par exemple, chaque région a sa propre recette. La cuisine de la péninsule du Yucatán diffère de celle d’Oaxaca, de Veracruz ou du nord du Mexique. Cependant, tous les plats ont un point commun : l’assaisonnement. Si vous n’aimez pas les plats épicés, pensez à préciser au serveur « no picante ».
Voici un aperçu de plats et cocktails mexicains célèbres et savoureux.
L’origine du mot « taco » vient de la langue nahuatl (la langue aztèque) « quauhtaqualli » qui signifie « tortillas » ; les Espagnols trouveront le mot « quauhtaqualli » trop compliqué à prononcer. Ainsi au fil des époques , ils vont le transformer en « tacualli » qui évoluera en « taco ».
Les tacos sont des tortillas de maïs garnis de plusieurs ingrédients (viande et légumes), et nappés de différents types de sauces qui se dégustent avec les doigts. Cette spécialité est devenue très populaire à l’époque où les hommes travaillaient dans les champs car les tortillas de maïs et leurs ingrédients sont faciles à transporter et à consommer.
Le mot « quesadilla » vient de l’espagnol « quesada », qui fait référence à un gâteau au fromage, mais la quésadilla elle, est originaire du Mexique. Ce plat savoureux rencontre son heure de gloire pendant la conquête espagnole. Les conquistadors ont découvert d’innombrables recettes autochtones avec un mélange de véritable curiosité.
La quésadilla est une tortilla de maïs pliée en deux et fourrée de divers ingrédients tels que du fromage fondu, de la pomme de terre, des haricots rouges, des champignons, et de la courge que l’on fait ensuite griller sur une poêle. On la mange nature ou trempée dans une sauce piquante.
Le mot « enchilada » vient de la langue nahuatl « chīllapītzalli » qui signifie « herbe pimentée ».
Cette recette a été inventée par les Aztèques qui mangeaient traditionnellement des tortillas de maïs pliées ou enroulées autour de petites viandes. À l’époque, les conquistadors se sont régalés de cette recette et ont exportés le concept en Europe.
Aujourd’hui, les enchiladas sont un plat typique du Mexique, particulièrement populaires dans le nord du pays Ce plat se compose de tortillas de maïs imbibées d’une sauce piquante à base de chili que l’on remplit de divers ingrédients, notamment de la viande, du fromage , des haricots , des pommes de terre, des légumes et que l’on fait gratiner au four. Un délice gustatif !
Le mot « tamal » vient de la langue nahuatl « tamalli » qui signifie « enveloppé ».
À l’époque, ils sont destinés à être emportés par les guerriers aztèques et mayas lors de leurs expéditions, préparés soigneusement par les femmes, les tamales fesaient partie de leur quotidien. Les tamales étaient aussi préparés pour les grandes cérémonies religieuses : on les déposaient au pied de l’autel en offrandes aux dieux.
Les chilaquiles, prononcés « chee-lah-key-lehs » viennent de la langue nahuatl et qui signifie « piment et légumes verts ». À l’origine, les chilaquiles étaient un plat très simple : les familles mexicaines gardaient les restes de tortillas de maïs de la veille, les trempaient dans des sauces et les servaient avec des haricots rouges. Les enfants en raffolaient !
Aujourd’hui, les chilaquiles sont devenues un plat populaire et traditionnel au Mexique. Ils se composent de trois ingrédients de base : des tortillas de maïs, de la sauce et du fromage. Plus précisément, les chilaquiles sont des chips de tortilla que l’on cuit et que l’on frit, puis que l’on enrobe d’une sauce à base de tomate, de poivrons, de crème fraiche, et que l’on sert avec des haricots cuits et du poulet. C’est une recette délicieuse et simple !
Littéralement, le mot « tostada » signifie « toasté ». Il est utilisé au Mexique, à Cuba et même en Espagne pour désigner certains plats toastés. Les tostadas ont leur origine à l’époque préhispanique et leur mode de préparation n’est pas loin de l’actuel : on plaçait les tortillas sur les braises jusqu’à se quelle deviennent croquantes.
De nos jours les tostadas sont un plat de rue traditionnel au Mexique. Une fois que les toasts sont craquants, ils se garnissent généreusement de poulet effiloché accompagné de tomates , de chorizo, d’épices, des haricots noirs, de salade et de fromage. Ils sont généralement servis avec des sauces de guacamole et de salsa. Un plat exquis pour les papilles !
Le mot « ceviche » vient de la langue quechua « siwichi » qui signifie « poisson frais ».
Le ceviche est plat latino-américain et qui vient tout droit du Pérou. Il trouve ses origines dans les cultures ancestrales au bord des côtes péruvienne où la pêche était le seul moyen de survie pour la population. cette recette d’origine péruvienne n’en fait pas un authentique plat mexicain , il reste néanmoins très populaire au Mexique et partout en Amérique latine.
Le ceviche est très simple à faire. C’est une combinaison de poissons blancs et de crustacés, marinés dans du jus de citron avec un assaisonnement d’oignons hachés, de sel , de coriandre et de poivrons. En accompagnement, on peut y ajouter de l’avocat , du maïs ou des patates. Le ceviche est aujourd’hui un plat populaire international préparé de diverses façons à travers les Amériques.
Selon le conquistador espagnol Bernal Díaz, l’empereur aztèque Moctezuma aurait eu l’habitude de manger du « chilmōlli » (qui signifie en langue nahuatl « sauce pimentée » ) pour des occasions festives. Et là, vous vous demandez : « c’est quoi le mole exactement ? » Et bien, avant tout, c’est une sauce épaisse et riche combinant un mélange de noix, de Raisins secs secs, de sésame , de clous de girofle, de cannelle, de persil, de poivron, d’oignon, d’ail, de piments et de chocolat « xocoatl » et souvent servie avec de la viande et du riz.
La Michelada est une exquise boisson alcoolisée, originaire du Mexique, avec des saveurs très intenses obtenues à partir de mélange de sauces, de jus de citron, de sel et de bières. Elle s’adapte facilement aux différents goûts et préférences de chacun car elle peut être préparée de diverses manières avec la bière de son choix.
Le nom « michelada » provient de la contraction des mots « mi » (qui signifie « ma »), « chela » (qui signifie « bière ») et « helada » (qui signifie « givré »). La Michelada serait donc le nom tout naturel signifiant « ma bière froide » !
La préparation est très simple, il suffit de glacer un verre (humidifier le bord avec du jus de citron), ajouter le jus de citron et verser de la bière de votre choix. La Michelada a un goût rafraîchissant, ce qui la rend idéale pour les journées ensoleillées. Au Mexique, elle est considéré comme un excellent remède contre la gueule de bois : il est donc courant de la prendre le matin ou en fin de soirée.
L’une des légendes sur son origine raconte que la coutume de boire du mojito a commencé à la fin du XVIe siècle avec le corsaire Sir Francis Drake, qui a préparé la première version du mojito sur son navire avec un mélange de rhums de mauvaise qualité, le tout accompagné de sucre, de citron et de menthe. Et hop le Mojito est né. Le corsaire a pris cette initiative car la cargaison de bons rhums avait été consommée par l’équipage, et il était temps de se réinventer. Le mélange a été utilisé plus tard par la piraterie pour lutter contre les maux d’estomac, le mal de mer et aussi aider l’équipage a supporter aux fortes chaleurs caribéennes.
Mojito vient de Cuba, du mot « mojo » qui signifie vinaigrette, en référence au vinaigre cubain à base de citron vert servi pour assaisonner les plats. Aujourd’hui le Mojito est le cocktail national cubain. Il est réalisé à base de sucre blanc, de citron, de feuilles de menthe fraiche, de rhum et d’eau pétillante. Il se boit très frais !
Une histoire prétend que la boisson a été utilisée pour accueillir les touristes américains à Acapulco dans les années 1950. Selon la légende, le cocktail a été créé à l’hôtel Arizona Biltmore à Phoenix en 1938.
Un client régulier qui fréquentait très souvent l’hôtel et qui aimait la tequila, a demandé au barman Gene Sulit de le surprendre avec une boisson rafraîchissante à base de tequila. Le barman passa à l’action avec une grande dose d’imagination et trouva après quelques minutes un mélange unique qu’il appela Tequila Sunrise, en raison des couleurs du cocktail qui ressemblaient au coucher du soleil. Il décida de garder la recette secrète et ne divulgua que rarement les ingrédients.
De par son aspect, le cocktail est immédiatement un succès auprès des riches clients qui s’empressent de le faire connaître autour d’eux : il devient une célébrité dans tous les bars au monde. Dans les années 1970, apparaitra la version moderne de la tequila Sunrise que l’on connaît tous aujourd’hui !
L’histoire officielle de la piña colada remonte aux années 1800. La légende raconte que le pirate portoricain Roberto Cofresi, mieux connu dans les vieux ports caraïbéen sous le nom « El pirata Cofresi » aurait servi à ses compagnons en fin de soirée, voyant que l’alcool vener à manqué un cocktail dans lequel il aurait mélangé un fond de bouteille de rhum blanc, du lait de coco, de la crème de coco et du jus d’ananas pour que le mélange soit buvable et que la soirée n’arrive jamais à terme.
Depuis les années 50, la popularité grandissante de ce cocktail a ouvert le champ des possibles mais surtout le champ des interprétations. Aujourd’hui, il existe de nombreux twists intéressants de la Piña Colada, pour ravir les plus gourmands comme les plus curieux des boissons mélangées. C’est une grande invention dans l’histoire des cocktails !
Le cocktail Paloma est l’un des cocktails les plus célèbres et les plus populaires à base de tequila au Mexique. Inventé en 1860 par Javier Delgado Corona, propriétaire du bar « La Capillita », l’un des plus anciens bars de Jalisco (Mexique), une petite et charmante ville aux rues pavées avec des distilleries classiques dans des maisons modestes et le berceau des meilleures tequilas de le monde.
On raconte qu’un jour Javier Delgado demanda une tequila avec de la glace et du sirop de pamplemousse, provoquant des regards étranges parmi les clients du lieu. Surpris, le barman lui apporta une tequila sans glace, et déjà comme il connaissait les locaux, Don Javier apporta son propre sirop et au milieu du bar il fit le mélange qui deviendra plus tard le Paloma. Le Paloma est peut-être le cocktail qui exploite le mieux le caractère distinctif de la tequila. Un drink tout en fraîcheur!
La première histoire concernant les origines du cocktail se situe au début du XXème siècle. C’est dans la ville de Daiquiri, à quelques minutes d’El Cobre et de Santiago de Cuba, qu’un ingénieur reçoit dans une mine de fer la visite de Jennings S. Cox, un autre ingénieur américain travaillant dans ce complexe.
Après la visite, les deux hommes décident de boire un verre, mais Jennings n’a plus que du rhum, du sucre et du citron, en stock. Ils décident de mélanger le tout avec de la glace. Le Daiquiri est né. Quelques années plus tard, le Daïquiri crée l’émoi chez les touristes américains. Dans le célèbre bar Floridita, à La Havane, l’écrivain Ernest Hemingway fait définitivement passer le cocktail à la postérité.
La naissance de ce cocktail remonte aux années 1920. Selon les historiens, le Morris Bar, situé au centre de Lima, annonçait le Pisco sour comme l’une de ses spécialités. C’est le plus ancien témoignage historique connu de cette boisson. Cependant l’histoire du cocktail Pisco sour n’est pas sans controverse, et sa création est contestée par deux pays voisins, le Pérou et le Chili, même dans ces deux pays la journée nationale du cocktail Pisco Sour est célébrée. Au Chili la journée est célébrée le 15 mai et au Pérou chaque premier samedi de février.
Le pisco a un goût assez unique. On ne va pas vous mentir : tout comme le cognac, c’est un alcool fort et sec. Il aura donc plus sa place dans les cocktails. Le pisco est un brandy élaboré à base de cépages d’Amérique du Sud, mais aussi du citron vert où le goût acidulé se marie parfaitement avec cet alcool. Pisco Sour, le cocktail péruvien emblématique est très apprécié par les Mexicains.